Télépratique et WISC-V CDN-F

Ordinateurs et connectivité

Deux ordinateurs avec capacité audio et vidéo et une connexion Internet stable—un pour l’examinateur et un pour le participant—sont nécessaires. Une caméra Web fixe, un microphone et des haut-parleurs ou des écouteurs sont nécessaires pour l’examinateur et le participant. Bien qu’il soit recommandé que l’examinateur dispose d’un deuxième écran d’ordinateur pour pouvoir consulter le Manuel d’administration et de notation, le manuel en format papier peut également être utilisé.

Image / taille de l’écran

Lorsque des items avec des stimuli visuels sont présentés, l’image numérique des stimuli visuels sur l’écran du participant doit être d’au moins 9,7 po mesurée en diagonale, ce qui est comparable à l’iPad ou à l’iPad Air. Certaines plateformes de téléconférence réduisent la taille des images, donc le facilitateur doit vérifier la taille de l’image avant la séance d’évaluation. En général, les écrans d’ordinateur utilisés pour l’évaluation par téléconférence ont une diagonale d’au moins 15 po. Les écrans plus petits, tels que ceux des iPad minis et des téléphones intelligents, ne sont pas autorisés pour le contenu destiné aux participants, car ils n’ont pas été examinés de manière empirique et peuvent avoir des incidences sur la présentation des stimuli, la réponse des participants et la validité des résultats du test. De même, la présentation de stimuli sur des écrans extrêmement grands n’a pas été examinée, donc la même précaution s’applique. Avant l’évaluation, demandez au facilitateur sur les lieux de pointer une caméra ou un dispositif périphérique (tel que décrit au paragraphe suivant) vers l’écran du participant pour s’assurer que l’écran affiche les images dans le bon rapport hauteur/largeur et n’étire ou n’obscurcit pas l’image de stimuli.

Plateforme de téléconférence

Une plateforme de téléconférence avec des fonctions de partage d’écran est requise.

Vidéo

Une vidéo de haute qualité (HD de préférence) est requise pendant l’administration. Assurez-vous que les visages entiers de l’examinateur et du participant sont vus à l’aide de chaque caméra Web. La plateforme de téléconférence doit permettre au participant de voir tous les stimuli visuels pertinents lorsque les consignes sont données ou les items sont complétés; la vidéo de l’examinateur ne doit pas empêcher le participant de voir les stimuli visuels.

Partage des contenus numériques à l’écran

Les contenus numériques sont partagés par le logiciel de téléconférence, tel qu’indiqué au Tableau 1 (PDF | 95 kb). Il existe deux façons de visualiser les contenus numériques dans la Bibliothèque de ressources Q-global : (i) au moyen du lecteur de pdf dans la fenêtre du navigateur ou (ii) en plein écran en mode présentation. Il faut toujours utiliser le mode plein écran (c.-à-d. mode présentation) pour les contenus numériques visualisés par le participant. Cela permet une présentation plus propre du contenu du test sans distractions à l’écran (p. ex., des barres d’outils supplémentaires). Reportez-vous au document Using Your Digital Assets on Q-global dans la Bibliothèque de ressources Q-global pour obtenir des instructions complètes sur la manière de passer au mode présentation.

Test item security in the audiovisual environment

The examiner is responsible for ensuring test item security is maintained, as outlined in the Terms and Conditions for test use. The examiner should address test security requirements with the examinee (and facilitator, if applicable) during the informed consent process. The examiner should make it clear that the video should not be captured, photos should not be taken, and stimuli should not be copied or recorded, as this is a copyright violation. The examinee must agree that they will not record (audio or visual) or take photos or screenshots of any portion of the test materials or testing session, and not permit anyone to observe the testing session or be in the testing room (except for a facilitator, when necessary). Any response booklets used in the testing session must be returned to the examiner (see Assessment Procedures & Materials factor for more information).

Caméra ou dispositif périphérique

Il est utile d’avoir une caméra périphérique autonome qui peut être positionnée pour fournir une vue de la séance sous un autre angle ou pour offrir une vue en direct de la progression du participant. Par ailleurs, le facilitateur sur les lieux peut se joindre à la téléconférence à partir d’un dispositif séparé (p. ex., un téléphone intelligent avec une caméra ou un autre dispositif périphérique) et le placer dans une position stable pour montrer les réponses pointées ou écrites du participant.
Si l’examinateur fait appel à un facilitateur sur les lieux qui ne détient pas de rôle professionnel (p. ex., un parent/gardien), il doit utiliser son jugement professionnel quant à la capacité du facilitateur à remplir les fonctions requises correctement et sans interférer dans la séance d’évaluation. Comme indiqué dans le Manuel d’administration et de notation, un parent/gardien ne demeure généralement pas dans la salle pendant l’évaluation, sauf en de rares occasions. Il est donc nécessaire de lui apprendre à placer la caméra / le dispositif périphérique dans une position stable avant de commencer la séance.
Le facilitateur doit couper l’audio et le son du microphone de tout dispositif périphérique afin d’éviter la rétroaction acoustique. Formez le facilitateur sur les lieux à positionner la caméra / le dispositif périphérique avant les tâches de réponse écrite (c.-à-d. Code, Repérage de symboles et Annulation), Blocs et les sous-tests qui suscitent des réponses pointées ou gestuelles (voir le Tableau 1), afin que vous puissiez visualiser les réponses du participant en temps réel. Demandez au facilitateur de ne pas filmer ni prendre de photos, car cela constitue une violation des droits d’auteur.

Pendant cette éclosion de la COVID-19, il peut être nécessaire pour les examinateurs de réfléchir de façon créative à la manière d’obtenir une vue optimale de la progression du participant lorsque ce dernier travaille dans un livret de réponses ou pointe un écran. Une caméra de transmission de documents est la meilleure solution si la caméra du participant ne peut pas être déplacée pour fournir une vue correcte des livrets de réponses (p. ex., si la caméra du participant est intégrée dans un ordinateur portatif ou un écran d’ordinateur). Cependant, il n’est pas réaliste de s’attendre à ce que les participants aient des caméras de transmission de documents à leur domicile. Des vidéos didactiques en ligne (p. ex., ici) montrent comment un téléphone intelligent peut être utilisé avec des objets domestiques courants (p. ex., une tour ou une pile de livres, un presse-papier, une règle et un élastique ou du ruban adhésif) pour créer une caméra de transmission de documents improvisée à utiliser lors de tâches utilisant des livrets de réponses ou du matériel de manipulation. Bien que cette solution ne soit pas optimale ou permanente dans le cadre de la télépratique, elle est fonctionnelle dans la situation actuelle. De même, pour les tâches à choix multiples, certains participants ont tendance à pointer les réponses plutôt que de dire le chiffre ou la lettre correspondant à leur réponse, tandis que d’autres tâches (p. ex., Arithmétique, Vitesse de dénomination; voir le Tableau 1) exigent que le participant pointe les stimuli. Dans cette situation, d’autres objets domestiques de tous les jours (p. ex., des livres) pourraient être utilisés pour former un support improvisé sur lequel positionner le dispositif afin de fournir une vue de second angle du participant pointant vers l’écran. En général, les dispositifs offrent la meilleure vue de l’écran et des réponses pointées du participant lorsqu’ils sont positionnés en format horizontal.  

Gestes

Lorsqu’il est nécessaire de faire des gestes pour montrer les livrets de stimuli ou les livrets de réponses, affichez ces livrets à l’écran sous forme de ressources numériques et pointez avec la souris. Il peut parfois être nécessaire pour l’examinateur de faire des gestes vers des zones d’une copie papier d’un livret de réponses ou de montrer comment répondre à des items de démonstration (p. ex., Code) au moyen de la caméra de l’examinateur. Reportez-vous au Tableau 1 pour des consignes spécifiques selon le sous-test.

Saisir la performance à partir du livret de réponses

Les livrets de réponses doivent être placés dans l’enveloppe fournie immédiatement après avoir été remplis, afin de s’assurer qu’aucune réponse n’est perdue ou modifiée avant la notation. Pour les tâches dont la notation est simple à effectuer, il est acceptable de demander au participant ou au facilitateur de montrer le livret de réponses rempli devant la caméra, à la fin de la séance, avant de le sceller dans l’enveloppe à renvoyer (tel qu’indiqué à la section Test / Matériel de test).

Considérations relatives à l’audio

Des capacités audio de haute qualité sont nécessaires pendant l’administration. Un casque stéréo à deux oreilles avec un microphone perché attaché est recommandé pour l’examinateur et le participant

Vérification de l’audio

Testez l’audio pour l’examinateur et le participant avant l’administration afin d’assurer la présence d’un environnement audio de haute qualité. Ceci est particulièrement important pour les sous-tests Séquences de chiffres, Séquences lettres–chiffres et Arithmétique. La vérification de l’audio doit comprendre une conversation informelle avant l’administration, au cours de laquelle l’examinateur essaie de déterminer si des clics, des éclatements ou des interruptions du signal audio déforment ou interrompent la voix du participant. L’examinateur doit également demander au participant et au facilitateur s’il y a des interruptions ou des distorsions dans le signal audio de leur côté. Prenez note de toute distraction, intrusion ou défaillance de connectivité survenue pendant la vérification.

Gérer les distractions audiovisuelles

Comme pour toute séance d’évaluation, assurez-vous que l’environnement du participant est exempt de distractions audio et visuelles. Si vous ne connaissez pas l’endroit physique prévu pour le participant, rencontrez virtuellement le facilitateur avant la séance d’évaluation. Demandez au facilitateur de vous montrer la salle d’évaluation prévue et de vous fournir une liste de questions à aborder afin de transformer l’environnement en un milieu propice à l’évaluation. Par exemple, retirez les objets distrayants, coupez le son de tous les appareils électroniques et fermez les portes. Demandez au participant et au facilitateur d’éteindre toutes les autres applications sur l’ordinateur, l’ordinateur portatif ou tout autre appareil, et de couper le son des alertes et des notifications sur le dispositif périphérique. Assurez-vous que les radios, les télévisions, les autres téléphones cellulaires, les télécopieurs, les haut-parleurs intelligents et les équipements qui émettent du bruit sont mis en mode silencieux et retirés de la salle.

Éclairage

Établissez un éclairage vertical et un éclairage du visage adéquats pour l’examinateur et le participant. Fermez les stores ou les toiles pour réduire l’éblouissement du soleil sur les visages et les écrans d’ordinateur.

Droits d’auteur

Obtenez l’autorisation d’accéder aux documents protégés par les droits d’auteur (p. ex., livrets de stimuli, livrets de réponses), le cas échéant. Pearson a fourni une lettre de non-objection pour permettre l’utilisation de documents protégés par les droits d’auteur aux fins de télépratique par l’intermédiaire de logiciels et d’outils de téléconférence non destinés au public, afin d’assister l’administration à distance du contenu d’évaluation pendant la pandémie de la COVID-19.

Livrets de réponses

Fournissez les copies imprimées exactes des livrets de réponses au facilitateur avant la séance d’évaluation et communiquez le plan de sécurisation et d’envoi/retour du matériel, en temps réel et après l’évaluation. Par exemple, scellez les livrets de réponses dans des enveloppes séparées clairement étiquetées et demandez au facilitateur de n’ouvrir les enveloppes devant la caméra qu’après en avoir reçu la consigne, puis renvoyer les livrets de réponses originaux à l’examinateur dans des enveloppes prépayées, afin de garantir que la sécurité des tests n’est pas compromise et que les dossiers de test peuvent être conservés.

Blocs

Si vous utilisez des blocs, ceux-ci doivent être fournis au facilitateur et retournés à l’examinateur après la séance d’évaluation. Il n’est pas recommandé de permettre à un parent/gardien de présenter des blocs au sous-test Blocs, ni d’essayer de faire en sorte que le participant désassemble ou présente ses propres blocs.

Ressources numériques

Exercez-vous à l’utilisation des ressources numériques jusqu’à ce que l’utilisation du matériel soit aussi fluide qu’une administration en face à face.

Considérations

Consultez le Tableau 1 (PDF | 95 Kb) pour connaître les considérations propres à la télépratique pour chaque sous-test à administrer.

Exigences en matière d’entrée et de sortie et preuves d’équivalence

Examinez les exigences d’entrée et de sortie pour chaque tâche, ainsi que les preuves disponibles pour l’équivalence de la télépratique selon le type de tâche spécifique.

Preuves d’équivalence

La télépratique par rapport à l’administration en face à face

Une étude de l’équivalence de la télépratique par rapport à l’administration en face à face du WISC–V et des modes de notation chez les participants atteints de troubles d’apprentissage spécifiques a démontré que les scores d’indice primaire et l’Échelle globale QI ont été fortement corrélés à travers différentes conditions de test (Hodge et al., 2019). Une étude de l’équivalence du mode télépratique par rapport au mode face à face pour le Wechsler Abbreviated Scale of Intelligence (WASI; Pearson, 1999) chez les participants atteints de déficiences intellectuelles a engendré des résultats semblables (Temple et al., 2010). Plusieurs tâches tirées des échelles de Wechsler ont également fourni des preuves d’équivalence entre le mode télépratique et le mode face à face pour les participants présentant une grande variété de conditions cliniques (Cullum et al., 2006, 2014; Galusha-Glasscock et al., 2016; Grosch, Weiner, Hynan, Shore et Cullum, 2015; Hildebrand, Chow, Williams, Nelson et Wass, 2004; Ragbeer et al., 2016; Stain et al., 2011; Temple et al., 2010; Wadsworth, Dhima, et al., 2016; Wadsworth, Galusha-Glasscock, et al., 2018). D’autres études soutiennent l’équivalence des tâches, qui sont fortement semblables à celles des sous-tests du WISC–V, avec les participants non cliniques utilisant la télépratique par rapport à l’administration et à la notation en face à face (Galusha-Glasscock et al., 2016; Sutherland et al., 2017; Wright, 2016, 2018). En outre, une méta-analyse des études sur la télépratique apporte un soutien rigoureux à l’équivalence du mode télépratique et du mode face à face (Brearly et al., 2017).

Le format numérique par rapport au format traditionnel

La télépratique met en jeu l’utilisation de la technologie dans le cadre de l’évaluation ainsi que la visualisation des stimuli à l’écran. Pour ces raisons, les études qui examinent l’évaluation en formats numériques par rapport aux formats traditionnels sont également pertinentes.

Un certain nombre d’analyses sur le Wechsler Intelligence Scale for Children–Fourth Edition (WISC–IV; Wechsler, 2003) et le WISC–V ont produit des preuves d’équivalence lorsque l’administration et la notation de ces tests étaient effectuées par l’intermédiaire de formats numériques ou traditionnels chez les participants sans conditions cliniques (Daniel, 2012; Daniel et al., 2014; Raiford, Zhang, et al., 2016). En outre, l’équivalence a été démontrée pour les participants présentant des conditions cliniques, telles que la douance intellectuelle ou la déficience intellectuelle (Raiford et al., 2014, Raiford, Zhang, et al., 2016), un trouble du déficit de l’attention/hyperactivité ou un trouble du spectre de l’autisme (Raiford, et al., 2015; Raiford, Zhang, et al., 2016), ou des troubles spécifiques de l’apprentissage de la lecture ou des mathématiques (Raiford, Drozdick, et al., 2016; Raiford, Zhang, et al., 2016).

Les preuves selon le sous-test

Le Tableau 2 (PDF | 172 kb) liste chaque sous-test du WISC–VCDN-F, les exigences en matière d’entrée et de sortie, les preuves directes de l’équivalence des sous-tests suite aux analyses des modes « télépratique–face à face » et aux analyses des formats « numériques–traditionnels », et les preuves pour des tâches similaires. Les numéros dans les colonnes des preuves correspondent aux études de la liste de références, qui est organisée par ordre alphabétique aux sections sur la télépratique et le format numérique. Par souci de clarté, chaque étude est désignée par les lettres T ou N, T indiquant que l’étude a analysé les modes « télépratique–face à face », et N indiquant que l’étude a abordé les formats « numérique–traditionnel ».

Caractère approprié

Veillez à ce qu’une administration par télépratique soit appropriée pour le participant et pour les besoins de l’évaluation. Utilisez le jugement clinique, les meilleures pratiques en matière de télépratique (p. ex., Interorganizational Practice Committee, 2020), les informations des organisations professionnelles, la recherche existante et toute réglementation fédérale ou provinciale disponible dans le processus de prise de décision.

Préparation

Avant de commencer l’administration du test, assurez-vous que le participant est bien reposé, capable, préparé et prêt à participer de manière appropriée et complète à la séance d’évaluation.

Rôle du facilitateur

Expliquez le rôle du facilitateur au participant afin que la participation et les actions soient bien comprises.

Casque d’écoute

Il peut être inapproprié ou impossible pour certains participants d’utiliser un casque d’écoute en raison de leur comportement, de leur position, de leurs besoins physiques ou de leur sensibilité tactile. Utilisez votre jugement clinique sur l’utilisation appropriée d’un casque d’écoute dans ces situations. Si un casque d’écoute n’est pas utilisé, assurez-vous que votre microphone et les haut-parleurs du participant sont réglés à un volume confortable.

Souris

Sur certaines plateformes de téléconférence, vous pouvez céder le contrôle de la souris pour permettre au participant de pointer afin d’indiquer ses réponses; il s’agit de quelque chose d’acceptable si cela se trouve dans les limites des capacités du participant. Les lignes directrices sur les meilleures pratiques contiennent toutefois des mises en garde à ce sujet (IOPC, 2020).

Exercice

Pendant la mise en place de la télépratique et avant d’administrer le test à un participant réel, exercez-vous aux aspects mécaniques et au déroulement de chaque item du test en entier, en utilisant la plateforme de téléconférence choisie, pour ainsi vous familiariser avec les procédures d’administration. Par exemple, faites appel à un collègue comme «participant aux fins d’exercice».

Procédures standard

Suivez autant que possible les procédures de l’administration en face à face. Par exemple, si un stimulus à l’oral ne peut être dit plus d’une fois dans une administration en face à face, ne le dites pas plus d’une fois dans une administration par télépratique, sauf si une difficulté technique a empêché le participant d’entendre le stimulus.

Rôle et formation du facilitateur

Si vous prévoyez d’utiliser des blocs, réservez du temps avant la séance pour former le facilitateur sur les lieux jusqu’à ce que sa présentation des blocs pendant les consignes et les items soit faite selon le Manuel d’administration et de notation du WISC–VCDN-F.

Le rôle du facilitateur sur les lieux dans une séance de télépratique consiste essentiellement à gérer les besoins et le matériel audiovisuels. Formez le facilitateur à la résolution des problèmes liés aux besoins audiovisuels qui surviennent pendant la séance d’évaluation, notamment l’angle de la caméra, l’éclairage et les vérifications de l’audio. Le rôle du facilitateur n’est pas de gérer le rapport, l’engagement ou l’attention pendant la séance d’évaluation, et il ne doit en aucune façon interférer avec la performance ou les réponses du participant.

Si l’examinateur fait appel à un facilitateur sur les lieux qui ne détient pas de rôle professionnel (p. ex., un parent/gardien), il doit utiliser son jugement professionnel quant à la capacité du facilitateur à remplir les fonctions requises correctement et sans interférer dans la séance d’évaluation. L’examinateur doit communiquer ses attentes concernant le rôle du facilitateur dans les tâches d’évaluation, immédiatement avant la séance d’évaluation, lorsque le participant n’est pas présent, afin de s’assurer que rien n’est divulgué au participant en ce qui a trait aux tâches. Ne permettez pas au facilitateur de montrer ou d’informer le participant au sujet d’une partie quelconque du test. Demandez au facilitateur de n’ouvrir aucun document avant lui avoir donné des consignes à cet effet, le cas échéant. Attendez-vous à donner des indications verbales au facilitateur pendant la séance d’évaluation. Il n’est pas recommandé de permettre à un parent/gardien de présenter des blocs au sous-test Blocs, ni d’essayer de faire en sorte que le participant désassemble ou présente ses propres blocs.

Pour les sous-tests qui comprennent des réponses écrites (p. ex., Code), ou si le participant préfère pointer les tâches à choix multiples, formez le facilitateur à positionner la caméra / le dispositif périphérique pour vous permettre de voir la progression et les réponses du participant. Demandez au facilitateur de regarder la vidéo à l’écran de la caméra / du dispositif périphérique et d’écouter vos commentaires pour guider le réglage de l’angle de la caméra pendant qu’il positionne la caméra / le dispositif. Reportez-vous à la section Environnement audio/visuel et au Tableau 1 (PDF |95 Kb) pour les considérations propres à la télépratique selon le sous-test qui sont destinées au facilitateur.

Tous les autres rôles et responsabilités pour lesquels un examinateur a besoin d’un soutien, tels que la gestion du comportement, doivent être définis et faire partie d’une formation avant le début de la séance d’évaluation. L’examinateur est responsable de documenter tous les comportements du facilitateur pendant l’administration du test, et de tenir compte de ces comportements en rapportant les scores et la performance.

• Indiquez dans votre rapport que le test a été administré par télépratique, et décrivez brièvement la méthode de télépratique utilisée. Par exemple, « Le WISC–V a été administré par télépratique à distance en utilisant du matériel de stimuli numérique sur le système Q-global de Pearson, et un facilitateur a surveillé l’administration sur les lieux en utilisant un livret de réponses imprimé pendant la connexion vidéo en direct en utilisant la plateforme [nom du système de télépratique, p. ex., Zoom] ».
  
  
• Faites un jugement clinique, semblable à une séance en face à face, pour indiquer si vous avez pu ou non obtenir la meilleure performance du participant. Rapportez votre(vos) décision(s) clinique(s) dans votre rapport et faites des commentaires sur les facteurs qui ont mené à la décision de rapporter (ou non) les scores.
  Par exemple, « L’environnement de test à distance semblait exempt de distractions, un rapport adéquat a été établi avec le participant par vidéo/audio, et le participant semblait être impliqué de façon appropriée dans la tâche tout au long de la séance. Aucun problème technologique significatif n’a été constaté pendant l’administration. Les modifications qui ont été apportées à la procédure standard comprenaient : [liste]. Les sous-tests du WISC–V, ou les tâches similaires, ont reçu une validation initiale dans plusieurs échantillons utilisés pour la télépratique à distance et l’administration de formats numériques, et les résultats sont considérés comme une description valide des habiletés et des aptitudes du participant ».